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Fabrice Eulry

Pianiste et Directeur artistique de Résonnance Belgique

Fabrice EulryFabrice Eulry est né le 4 septembre 1962. Il passe son enfance en Tunisie, son adolescence près de Lyon, part à la Nouvelle-Orléans puis s’installe à Paris en 1990. C’est “un des musiciens les plus doués de sa génération”. Il excelle dans les styles les plus divers du plus rythmé au plus mélodique.

“Mes influences sont multiples et diverses. Depuis mon plus jeune âge, j’écoute aussi bien le blues de Ray Charles que le Rock’n roll d’Elvis Presley; la musique baroque, classique, et romantique Russe, Allemande ou Française, la musique de la Nouvelle-Orléans. Mon enfance à également baigné dans le son de la musique monodique classique orientale en Tunisie, mais aussi dans celui de l’accordéon et de la chanson française.

Je m’intéresse à tout ce que j’entends, et ce qui est musique acoustique, rythmée, instrumentale, me fait spécialement vibrer.

À partir de l’adolescence, vers 1977, j’ai découvert la diversité des BIG BANDS de SWING Américains et également du Rag-Time, dont l’œuvre deScott Joplin bien sûr, mais aussi celles de James Scott, Tom Turpin, Joseph Lamb, Zez Confrey, Billy Mayerl qui sont un univers en soi à découvrir pour tout pianiste soliste.

Le Boogie-Woogie devint également une de mes obsessions et cela n’a jamais changé.

Commencer le métier de pianiste dès l’âge de 18 ans au début des années 80 me poussa dans toutes les directions : la nécessité créa plus d’ouverture encore.

A vrai dire, je n’ai pas de pianiste préféré mais je puis en citer une dizaine dont l’influence est directement visible dans la forme de mon jeu : Georges Gershwin, Erroll Garner,Earl Hines, Pete Johnson, Jelly Roll Morton, Wilhlem Kempff, Teddy Wilson, Ramsey Lewis, Ray Charles, Yves Nat….

Mais la musique ne s’arrête pas à ceux dans qui l’on se reconnaît : Alfred Cortot ou Michel Camilho sont des musiciens que je n’écoute pas sans plaisir même s’ils sont à mille lieues de ce que j’ai envie de faire avec un piano.

La musique ne s’arrête pas non plus au piano : le « non pianistique » occupe une majorité du temps important que je consacre à l’écoute de la musique.

Voici quelques exemples d’œuvres que j’écoute souvent ces temps-ci : La Symphonie fantastique de Berlioz, les symphonies de Beethoven, Mahler, Tchaîkovsky, les opéras de Bizetet Verdi, les chansons de Fairouz, Chuck Berry, Au Bonheur des Dames, Guillaume Dufay….

Ne cherchez pas d’autres point commun à ces mondes que celui de l’amour de la musique.”