La fondation

Offrir la musique classique dans
les lieux où "elle n'est pas"

# Sommaire La fondation
Elizabeth Sombart

Elizabeth Sombart

BIOGRAPHIE

Site Internet officiel

« Le jeu d’Elizabeth Sombart est superbe : précis techniquement mais possédant une souplesse et une liberté qui laisse respirer la musique »
The Observer, 2016

Née à Strasbourg, Elizabeth Sombart a commencé l’étude du piano à l’âge de sept ans. Elle entre au conservatoire de sa ville natale et donne son premier concert à onze ans. Après avoir reçu le premier prix national de piano et de musique de chambre, elle part pour étudier avec Bruno-Leonardo Gelber et sa mère à Buenos Aires. Sa formation a été complétée par de grands maîtres tels que Peter Feuchtwanger à Londres, Hilde Langer-Rühl à Vienne et enfin Sergiù Celibidache à l’Université de Mayence, avec qui elle a étudié la phénoménologie musicale – la théorie des manières complexes avec lesquelles l’homme réagit au son – pendant dix ans.

Elizabeth a joué dans les salles de concert les plus prestigieuses au monde : Carnegie Hall, the Wigmore Hall, the Concertgebouw, Suntory Hall, et le Théâtre des Champs-Élysées. En plus de récitals en solo et de musique de chambre, elle a joué les grands concertos pour piano avec L’Orchestre National de Lille et le Royal Philharmonic Orchestra. Récemment, Elizabeth s’est produite avec le ténor Andrea Bocelli, sur invitation, lors de concerts de gala spéciaux à Bucarest et à Fatima.

Dès son plus jeune âge, elle cherche à partager la musique classique avec les publics les plus variés et avec les personnes issues de milieux défavorisés. En 1988, elle crée la Fondation Résonnance, active dans sept pays. L’un des principaux objectifs de la Fondation est d’amener la musique classique dans les institutions où elle est absente : hôpitaux, orphelinats et prisons. Plus de cinq cents concerts sont prévus chaque année dans ces lieux.

La Fondation Résonnance a également pour objectif de créer des écoles de piano basées sur les principes fondateurs de l’enseignement gratuit, sans examens, sans concours, sans limite d’âge et en utilisant les enseignements de la pédagogie Résonnance – la phénoménologie du son et du geste. À travers une présentation rigoureuse et technique en trois volumes rassemblant les enseignements de Celibidache et de Langer-Rühl, l’objectif de cet enseignement est de servir la musique et de la partager.

En 2014, après vingt-cinq ans consacrés à la formation de pianistes dans le cadre de master classes à la Fondation Résonnance et dans le monde entier, Elizabeth Sombart crée le Centre International d’Étude de la Pédagogie Résonnance qui propose des master classes de piano, de chant, de musique de chambre et d’improvisation. L’ensemble de ces master classes sont maintenant disponibles sur le site : elizabethsombartmasterclasses.com

Elizabeth a enregistré une vaste discographie, publié plusieurs livres et a figurée dans de nombreux documentaires. Elle a une passion et une réputation particulières pour la musique et l’interprétation de Chopin : elle a enregistré l’intégrale des Nocturnes de Chopin dont certains ont attiré l’écoute de près de quatre millions d’auditeurs sur Spotify. Avec le Royal Philharmonic Orchestra et Pierre Vallet, elle a enregistré les deux concertos pour piano de Chopin et l’album « Favourite Adagios », un double CD de mouvements lents des grands concertos pour piano (Orchid). En 2020, elle enregistre les cinq concertos pour piano et le triple concerto de Beethoven (Signum). Cet album a été nommé l’un des 10 des meilleurs enregistrements publiés à l’occasion du 250e anniversaire de Beethoven. Plus récemment, Elizabeth a enregistré les concertos pour piano n° 20, 21, 23 et 27 de Mozart, toujours avec le RPO et Pierre Vallet.

Elizabeth Sombart

 

 

En France, elle a été nommée Chevalier de l’Ordre National du Mérite et Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres pour l’ensemble de son œuvre et pour les services rendus à la musique. En 2022 elle est faite citoyenne d’honneur à Tbilissi (Géorgie).

 

 

 

Cette enfant* a beaucoup de chance, car elle sait intuitivement ce qui ne s’apprend pas.
*(Elizabeth à l’âge de 8 ans)
Wilhelm Kempff

Un grand talent, une extrême sensibilité, je lui prédis un grand futur car elle a déjà un grand présent.
Arthur Rubinstein

Il y a en elle une vérité d’une authenticité admirable, une inspiration, une prise sur l’ailleurs qui est totalement convaincante…tout parle.
Thierry de Brunhoff, véritable fils spirituel d’Alfred Cortot et formé dès ses débuts par la pédagogie du grand maître.

Au delà du talent même, ce qui m’a frappé chez Elizabeth Sombart, c’est une extraordinaire écoute des sons qui lui permet d’exprimer avec ses doigts l’essence même de la musique. Elle a l’art de faire vivre les œuvres mortes.
Sergiù Celibidache

Essayons de rejoindre ce temps qui n’est pas celui des horloges, que ne grignote aucune roue dentelée – ce temps que vous savez délivrer quand vous jouez avec une lenteur souveraine, respirante… Ce qui m’éclaire, c’est votre manière de nettoyer chaque note avec une petite brosse de silence. Tout semble pensé avant d’être joué – et cela me plaît beaucoup. La vraie vie c’est de ne rien céder au machinal et à la mort, de prendre soin de chaque détail. Mais cela, je sais que vous le savez – par le cœur… Merci pour ce soin que vous donnez à tout.
Christian Bobin (Extrait d’une lettre à Elizabeth Sombart. Bibliographie : “Le Très-Bas”, Gallimard,…)

Je me délecte dans la musique de votre livre et je remercie Dieu de ce que vous êtes. C’est beau d’être une lyre mélodieuse qui enchante ceux qui vous environnent.
Sœur Emmanuelle

Tout ce qui fait la raison d’être de votre vie résonne dans le cœur de ceux qui vous écoutent et les transporte dans cet Univers de Grâce que vous leur ouvrez.
Christian Manuel

Au piano, Elizabeth Sombart est environnée de silence. Elle est toute donnée, toute ouverte à l’œuvre qu’elle va jouer et ce silence gagne le public. Elle entre de plain-pied dans la Polonaise-Fantaisie de Chopin ou le Carnaval de Schumann, à leur niveau de gravité et de mystère. Elle joue juste, ne s’écartant pas du sens de l’œuvre dans ses moindres détails, dans son poids, dans ses exigences techniques, pour couronner cette puissante prise de contact avec l’œuvre musicale, atteinte au cœur, dans sa plus grande dignité.
Jacques Longchampt (Le Monde)

Le nocturne en ut dièse mineur, opus posthume, toujours au bord de l’évanouissement, joué dans un temps qui cherche son souffle, est magnifique. C’est un peu comme si vous n’osiez pas déranger le son, comme si vous le laissiez fleurir doucement, l’observant de la pièce d’à côté.
Jérôme Vallet